Alors que la mission principale des adhérents de la fédération Adédom est de soutenir les personnes fragiles, le soutien des aidants est également devenu, ces dernières années, un point d'attention des associations du secteur
Le relayage ou temps libéré consiste en l’intervention d’un unique professionnel au domicile, en relais de la personne aidant un proche âgé en perte d’autonomie ou en situation de handicap.
La durée de l’intervention est courte, de quelques heures à un maximum de 36 heures consécutives dans le respect des règles du droit du travail français.
L’objectif du relayage est d’offrir un temps de répit à l’aidant et de permettre à la personne aidée de rester dans son environnement habituel.
Des aides financières existent pour cofinancer en partie le relayage et limiter le reste à charge de l’aidant :
- L’aide au répit dans le cadre de l’Allocation Personnalisée Autonomie (APA)
- La Prestation de Compensation du Handicap (PCH)
- Les aides extra-légales proposées par le centre communal ou intercommunal d’action sociale
- Les caisses de retraite de base, les caisses complémentaires, les mutuelles ou les complémentaires santé
- Les banques, mutuelles complémentaires et sociétés d’assurances
- Le crédit d’impôt (si la prestation de suppléance s’effectue en mode mandataire ou en emploi direct)
La suppléance à domicile est une solution de répit destinée aux aidants. Ce dispositif, né au Québec sous le terme de ʺbaluchonnageʺ est autorisé en France dans le cadre de l’expérimentation de dérogations au droit commun du travail (loi ESSOC) lancée en 2019 et prolongée jusqu’au 31 décembre 2023, sous le terme de relayage.
Le relayage consiste en l’intervention d’un unique professionnel au domicile de la personne âgée en perte d’autonomie ou en situation de handicap, afin de suppléer son proche aidant.
L’intervention se déroule pendant plusieurs jours consécutifs, de 36 heures minimum à 6 jours maximum, selon le cadre du régime dérogatoire prévu au droit du travail.
Cette solution offre un temps de répit à l’aidant afin qu’il se consacre à d’autres activités, obligations (hospitalisation) ou projet personnel (vacances), en prévention du risque d’épuisement et de repli sur soi.
Elle permet à la personne aidée de rester à son domicile, de conserver ses repères et son rythme de vie habituel.
Des aides financières existent pour cofinancer en partie la prestation de suppléance à domicile et limiter le reste à charge de l’aidant :
- L’aide au répit dans le cadre de l’Allocation Personnalisée Autonomie (APA)
- La Prestation de Compensation du Handicap (PCH)
- Les aides extra-légales proposées par le centre communal ou intercommunal d’action sociale
- Les caisses de retraite de base, les caisses complémentaires, les mutuelles ou les complémentaires santé
- Les banques, mutuelles complémentaires et sociétés d’assurances
- Le crédit d’impôt (si la prestation de suppléance s’effectue en mode mandataire).
Le répit parental est un dispositif d’aide et d’accompagnement à domicile qui s’adresse notamment aux parents d’enfants en situation de handicap.
Il offre la possibilité aux parents de bénéficier d’un temps de répit pendant des périodes courtes (quelques heures par jour) ou plus longues (une journée ou plus) à domicile.
Il permet aux parents de s’absenter du domicile pour garder une vie sociale équilibrée, avoir la possibilité de s’adonner à un loisir, s’occuper d’un autre membre de la fratrie, passer du temps en couple ou simplement de prendre un peu de repos.
Il prévient l’épuisement du parent et permet à l’enfant de rester dans son environnement habituel, en conservant ses repères.
La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) accorde une aide financière pour bénéficier du dispositif d’aide et d’accompagnement à domicile.
L’intervention peut se dérouler sur une période d’un an maximum, à partir de sa mise en œuvre.
Les autres solutions de répit
Les prestations de garde à domicile de nuit et de garde itinérante de nuit ne sont pas des solutions de répit en tant que tel.
Toutefois, ces prestations s’adressent à la fois aux bénéficiaires et aux aidants familiaux, et peuvent être identifiées comme une solution de répit, car elles permettent le relais du proche aidant.
L’activité de garde à domicile de nuit permet de garantir la continuité de service qu’il est nécessaire de mettre en œuvre auprès des personnes en perte d’autonomie en leur proposant, durant toute la nuit, une assistance ou de l’aide à leur domicile. (→ Activité dite « 24h/24h »)
Les interventions peuvent être effectuées par un service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), soit dans le cadre de l’autorisation (en mode prestataire) soit dans le cadre de l’agrément (en mode mandataire).
L’intervention des professionnels est organisée dans le respect de la législation sociale, et particulièrement celle en matière de travail de nuit.
Un service de garde (ou d’aide) itinérante de nuit, couramment appelé GIN, a vocation à contribuer à la continuité de service qu’il est nécessaire de mettre en œuvre auprès des personnes en perte d’autonomie en proposant, en soirée ou durant la nuit, des passages de courte durée à domicile.
L’activité de GIN peut ainsi compléter les prestations d’un SAAD (Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile), d’un SSIAD (Service de Soins Infirmiers à Domicile), d’un CSI (Centre de Soins Infirmiers), etc., par des interventions ponctuelles (une ou plusieurs fois par nuit) pour réaliser des actes ponctuels d’aide et d’accompagnement à domicile, durant la nuit.
Les interventions classiques réalisées par un service de GIN sont, notamment : l’aide au repas et au coucher, les conduites aux toilettes, les changes, les vérifications sécuritaires du logement, l’assistance et le soutien moral, l’accompagnement en soins palliatifs ou de fin de vie, l’intervention en lien avec un contrat de téléassistance, l’aide à la prise de médicaments.
Les interventions sont de l’ordre de 30 minutes, généralement, trajet compris ; mais les interventions auprès de personnes en situation de handicap peuvent nécessiter davantage de temps.
La garde itinérante constitue une réponse pour sécuriser les personnes à domicile dont l’état de santé nécessite un suivi nocturne.
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