Étude Adédom - Orcip sur l’impact socio-économique sur la baisse des financements

Alors qu’un plan Grand Âge revient dans le débat public Adédom et son partenaire OCIRP, publient une étude d’impact socio-économique sur la baisse des financement de l'aide à domicile

Réalisée par Eurogroup Consulting et KOREIS, Conseil & Recherche en impact social, l’étude inédite prouve que non seulement réduire l’aide à domicile ne génère aucune économie mais qu’elle provoquera un tsunami de dépenses supplémentaires qui devront être assumées par les familles, les collectivités et l’Etat.

📉 Territoires fragilisés La baisse des financements réduit l’offre d’aide à domicile disponible, provoque des suppressions d’emplois, et une hausse des dépenses publiques. Les exemples de la Orléans Métropole Département du Loiret et de la Communauté de communes Caux-Austreberthe DEPARTEMENT DE LA SEINE-MARITIME illustrent deux réalités différentes, mais une même conclusion : les territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux, sont tous impactés.

👵👨‍🦽 Personnes âgées et personnes en situation de handicap : une perte d’autonomie accélérée. Moins d’aide à domicile, c’est une santé qui se dégrade plus vite, plus d’hospitalisations, plus de ruptures de parcours, un recul de l’autonomie fonctionnelle et une entrée plus précoce en établissement.

➡️ Pour une personne âgée dépendante, la baisse de l’AAD génère 87 000 € de surcoûts sur son parcours, dont plus de la moitié à la charge des familles.

➡️ Pour une personne en situation de handicap, ce surcoût atteint 1,75 M€, dont plus de 80 % à la charge des finances publiques.

🧡 Et pour les aidants : des conséquences lourdes sur leur emploi et leur état de santé. Lorsque les heures d’aide diminuent, ce sont les aidants qui prennent tout sur leurs épaules. Ils assument davantage de gestes du quotidien, veillent plus tard, courent plus vite, s’inquiètent plus souvent. À force de tout porter, certains finissent par réduire leur activité, renoncer à des projets, ou quitter leur emploi. Car derrière chaque heure d’aide en moins, il y a un aidant qui s’épuise.

💡 Un tsunami financier 𝟭 € 𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗮𝗶𝗱𝗲 𝗮̀ 𝗱𝗼𝗺𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲 𝗴𝗲́𝗻𝗲̀𝗿𝗲 𝟮,𝟯𝟬 € 𝗮̀ 𝟯,𝟱𝟬 € 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂̂𝘁𝘀 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀.

Investir dans l’aide à domicile, c’est soutenir l’autonomie, prévenir les hospitalisations, préserver les aidants et renforcer l’économie locale.

🔎 Pour aller plus loin :

➡️ Lire l’article de Marie-Pierre Gröndahl dans La Tribune Dimanche : https://bit.ly/4oXYDkF

➡️ Lire le rapport final

➡️ Lire le dossier de presse : https://bit.ly/43Px6tj

➡️ Lire la tribune de Marie-Anne Montchamp « Pour une loi de programmation de la transition démographique » : https://bit.ly/47Yl7fl

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